L'arrivée de l'anime en République Dominicaine remonte aux années 90, avec la diffusion de séries emblématiques telles que "Dragon Ball Z", "Sailor Moon" et "Saint Seiya" sur les chaînes locales. Ces séries ont pavé la voie à une génération de fans, établissant une base solide pour la culture de l'anime dans le pays. Avec l'avènement d'Internet et des plateformes de streaming, l'accès à l'anime s'est considérablement élargi, offrant une diversité de genres et de titres auparavant inaccessibles.
La transmission de "Dragon Ball Z" et "Sailor Moon" dans les années 90 a marqué un tournant, ces séries devenant rapidement des phénomènes culturels. Les enfants et les adolescents de l'époque ont été les premiers ambassadeurs de cette culture, participant activement à sa diffusion à travers des discussions, des échanges de VHS et la création de clubs de fans.
Aujourd'hui, l'anime occupe une place prépondérante dans le paysage audiovisuel dominicain. Des titres comme "Attack on Titan", "My Hero Academia" et "One Piece" jouissent d'une popularité massive, témoignant de l'élargissement du public cible. Les plateformes de streaming telles que Crunchyroll et Netflix ont rendu l'anime plus accessible, permettant à un public plus large de découvrir de nouveaux genres et séries.
Les genres shonen et isekai dominent les préférences en République Dominicaine, avec une affection particulière pour les histoires d'aventure, de super-héros et de mondes fantastiques. Les communautés de fans, à travers des événements comme des conventions, des projections et des rencontres en ligne, jouent un rôle significatif dans la promotion de l'anime, créant des espaces d'échange et de partage autour de cette passion commune.
Malgré sa popularité, l'anime fait face à plusieurs défis en République Dominicaine. La question de la traduction et du doublage en espagnol reste prééminente, beaucoup de fans préférant les versions originales sous-titrées pour préserver l'authenticité des œuvres. Par ailleurs, l'accès légal à un contenu diversifié est parfois entravé par des limitations géographiques sur certaines plateformes de streaming, poussant les fans vers des sources moins officielles.